Fiche - Victor de Kervégan, corsaire Malouin
Prénom et nom: Victor de KervéganSexe: Masculin
Âge: 20 ans
Nationalité: Français
Carrière: Corsaire pour le Royaume de France
Époque: Âge d'Or de la Piraterie (aux alentours de 1725)
Lieu/ville d'origine: Saint-Malo, Royaume de France
Historique
Le navire qui n’obéit pas au gouvernail
Devra obéir aux écueils.
Devra obéir aux écueils.
Hugo de Kervégan naît à Saint-Malo le 29 décembre de l'an de grâce 1705, alors qu'une grande tempête ravage la Normandie et la Bretagne et que le Royaume de France est en pleine guerre de Succession d’Espagne. Tandis que les forces de Louis XIV réalisent une guerre de succession des plus discutables, la Bretagne reste somme toute épargnée par les conflits, permettant au jeune Malouin d'atteindre l'âge adulte sans heurts notables.
Très tôt, le jeune homme se retrouve naturellement baigné dans l'environnement maritime, portuaire et cosmopolite de Saint-Malo. La cité qui, avec la découverte des Amériques et le développement des échanges commerciaux avec les Indes, jouit d'un essor économique sans pareil, est un lieu grouillant de vie et d'opportunités. Les armateurs, nombreux, font la renommée de la ville tandis que les corsaires Malouins comme le célèbre Duguay-Trouin, contemporain d'Hugo, harcèlent les marines marchandes et militaires ennemies. Bien vite, le jeune homme se retrouve sur la mer, principalement pour la pêche comme nombre de ses pairs, apprenant sur le tas l'entretien du matériel d'un bateau, le maniement de ses voiles et quelques rudiments de navigation.
Ce n'est qu'à l'approche de ses vingt ans qu'Hugo de Kervégan bascule dans l'univers de la guerre de course, rejoignant la grande fratrie des Corsaires Malouins en 1719 alors que la guerre de la Quadruple-Alliance fait rage. Le jeune adulte se retrouve ainsi projeté de l'autre côté de l'Atlantique, bien loin de sa Bretagne natale, en pleine guerre franco-espagnole, au sein de l'équipage d'un Brick en route vers la Louisiane française et la Floride espagnole, une lettre de marque de Louis XV en poche...