Page 5 sur 6

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 30 sept. 2019, 12:56
par Lucius Aurelius
► Afficher le texte
- Feth ! je l'avais pas venue venir celle-là !

Taille était honteuse de ne pas avoir repéré la tourelle automatique, mettant ainsi en danger le reste de l'escouade, au moins faute de ne pas les avoir prévenus à temps, elle et le sergent avaient attirée sont attention, permettant au reste du groupe d'éliminer la menace ce qui n'était en soit pas un échec.

Tout ne se passait pas comme prévus apparemment l'astroport était entièrement tombé aux mains de l'ennemi qui avaient déjà reprogrammer les défenses automatiques du site, la suite de la mission semblait incertaine.

Les éclaireurs avaient à peine eu le temps de se remettre de la fusillade que la seconde mauvaise nouvelle de la nuit était tombée. La deuxième escouade était entrée en contact avec l'ennemi,et pas des moindre. Puisqu'ils avaient un Astarte renégat a leurs trousses.
Taille n'avait jamais rencontré personnellement un de ses surhomme, mais ce qu'elle savait c'est que dans les armures énergétiques se cachaient de véritable machines à tuer. Comment une dizaine de soldats qui n'avaient pas l'habitude de travailler ensemble pourraient venir a bout d'un tel monstre ? Pourtant, l'heure était grave et aucun doute n'étaient permis.

La belle Élonith sentait que le lieutenant commençait à perdre pied, ce qui était mauvais pour le moral des troupes, très mauvais même, il fallait remettre un peu d'ordre et de motivation dans l'escouade, car si chacun commençaient a fuir de son côté l'issue ne pouvait être que la mort ... Autant en finir de suite en sautant du quatrième étage. Par ailleurs l'officier de Tallarn décevait légèrement La jeune Élonith qui aurait pensé que la femme serait beaucoup plus combative.

Taille regardât le lieutenant Djamena dans les yeux, essayant de lui apporter une lueur d'espoir, dans une situation qui devenait funèbre.

- Ça va le faire lieutenant, Vous m'avez sortis de la forêt avec le Capitaine Radja, donc on va le chercher et on le ramène.
- On rejoint le Capitaine, on se positionne a couvert et on les attend, lorsque les autres arrivent à notre hauteur on s'occupe du poursuivant. Si j'ai bien compris l'Astarte s'attend à ce que l'on détale comme des lâches. On doit le combattre sur notre terrain, dans nos conditions et le surprendre. Face à nous tous réunis il n'a aucune chance. Surtout face au fusil plasma que tu portes, il nous reste aussi des grenades si je vois bien.
fit Taille avec un sourire carnassier.

L'éclaireuse regardât le reste de l'escouade qui semblait étourdie.

- On n'a pas de temps à perdre on fonce vers l'escouade de Radja, au premier emplacement propice à une embuscade on se positionne, ça vous va ?

- Je saignerais personnellement à blanc le premier qui cherche à se soustraire à son devoir, je ne permettrais pas la trahison.


Une fois les choses mises au point, Taille invita Sextus à la suivre pour faire le chemin inverse et trouver l'endroit adéquat à l'affrontement qui aurait lieu d'ici peu.
En prenant la grenade que l'Harakoni lui tendait la soldate était perdue dans ses pensées, au fond Taille savait pertinemment qu'en motivant son groupe à combattre elle venait de condamner un nombre conséquent d'entre eux, mais elle se rappelât une chose que ses ancêtres lui rappelaient souvent dans les moments difficiles.


- Celui qui oublie son devoir n’est plus humain, et devient moins qu’une bête. Il n’y a nulle place pour lui, ni dans le giron de l’Humanité, ni dans le cœur de l’Empereur. Qu’il soit abandonné à la mort et à l’oubli.

La présence des Harakoni à ses côtés, apaisait la première classe Tallgott, en première ligne a couvert derrière un empilement de caisses métalliques, estampillées Militarum Auxilla, la ravissante Élonith tenait fermement sa dague dans une main et la grenade du sergent dans l'autre, prête à affronter l'hérétique au nom de l'empereur. Aucun doute n'émanait de la jeune éclaireuse, elle était prête à souiller sa dague dans le sang du renégat s'il le fallait et elle le ferait avec fierté.

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 30 sept. 2019, 12:57
par Lucius Aurelius
► Afficher le texte
La jeune femme s'était mise en rang avec les autres membres de son escouade. Les autres ne lui faisant apparemment pas confiance pour ouvrir la marche, elle se retrouva donc a l'arrière de la file, fermant la marche. Ainsi, elle ne pourrait mettre personne en danger. Elle décida de rester silencieuse et de garder ses remords et excuses pour elle-même, pour ne pas déconcentrer les autres.

Elle progressa donc avec les autres, quelques mètres derrière le dernier de la file, jusqu'à ce que des tirs ne se fassent entendre, la personne ouvrant la marche n'ayant pas repérer la tourelle placée sur leur chemin. Les soldats tirèrent, même Umah (mais cette dernière, étant derrière, rata ses tirs), et la tourelle fut vite réduite au silence. Dans le silence assourdissant qui suivit, la jeune femme, encore sous le choc de cette attaque rapide et insoupçonnée, regarda la personne ouvrant la marche, marmonnant des trucs a propos "de l’efficacité des ouvreurs de marche".

Puis vint une communication, de l'autre escouade. De ce qu'elle put entendre, l'autre escouade était dans un sacré merdier. Et le pire, c'était que sa propre escouade voulait allez aider. Ils étaient dingues, ou quoi?! Un Astartes, contre une petite escouade de mortels? Elle secoua doucement la tête et jura a voix basse.

"J'espère que vous avez un sacré bon plan, si vous nous envoyez contre un putain d'Astartes.." dit-elle.

Elle regarda la femme qui voulait donner des ordres, qui se disait prête a tuer tout ceux qui se soustrairaient a leur devoir qui, selon elle, était de crever pour une escouade qui était déjà foutue.

"Facile à dire pour vous. Mais un Astartes, c'est pas un simple trouffion comme les soldats qu'on a déjà affronter. Ces... ces trucs se battent depuis des siècles et des siècles, et ils sont plus coriaces que les Peaux Vertes.. Et bien plus malins aussi..."

Elle soupira.

"Je vais suivre les ordres, m'dame.. Sauf si votre plan est merdique. Je refuse de crevée pour la gloire d'un autre ou pour une cause perdue."

Elle serra son arme contre elle.

"Et l'Empereur fait pas grand chose pour nous aider.." marmonna-t-elle, trop bas pour être entendue par les autres.

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 30 sept. 2019, 12:57
par Lucius Aurelius
► Afficher le texte
Le problème quand on partait explorer une zone théoriquement alliée comme ils le faisaient actuellement, c'est que souvent, le "théoriquement" avait tendance à devenir le mot le plus important de la phrase. Bien sûr, il ne s'était pas attendu à ce que l'exploration soit de tout repos, mais les premiers niveaux avaient été assez paisibles, si bien qu'Aestaban s'était quelque peu relâché. Tomber sur un os aussi rapidement lui fit l'effet d'une bombe. Et par un os, il voulait dire une tourelle automatique.

Pendant un moment, il avait bien cru que les éclaireurs allaient être retrouvés en petit morceau sanguinolent, mais ils parvinrent à se mettre à l'abri le temps que le reste de l'escouade arrive. Enfin, surtout lui en fait. Pas que les autres soldats se soient révélés absolument inutiles, que nenni ! Une grenade parmi celles lancées parvint même à atteindre la tourelle, c'est dire... Mais toujours est-il que ce fut le caporal qui se retrouva pour le coup à devoir faire la plus grande partie du boulot. D'un coup de fusil bien placé, il parvint à faire taire la création du Mechanicus, non sans fierté. Même Anatoli semblait être relativement impressionné : après sa glissade contre Tamblyn, l'occasion de redorer son blason était trop belle pour que l'Alactran ne la laisse passer. Et s'il pouvait éviter,au reste du groupe de finir en charpie par la même occasion, c'était toujours ça de pris. Orgueilleux, Aestaban l'était assurément.

Néanmoins, il ne fallait pas être un génie pour comprendre que malgré cette victoire temporaire, la situation était loin d'être favorable pour l'escouade.

Premièrement, le fait que cette tourelle les ait attaqués signifiait très clairement que le bâtiment était désormais sous contrôle ennemi. La chose était à prévoir, mais se le voir confirmer d'une manière aussi expéditive faisait toujours un peu bizarre. Geist ne l'avait pas remarqué dans les premiers instants, trop occupé qu'il était à faire le héros, mais la salle était maculée de morceaux de cadavre, de cervelles projetées et de sang étalé sur la surface du sol. Imaginer qu'il aurait pu finir dans cet état s'il n'avait pas fait preuve d'assez d'adresse lui arrache un léger rictus de déplaisir. Autant user de la violence lui avait toujours semblé comme une seconde nature (il venait d'en faire ici la démonstration), mais mourir en conséquence n'était clairement pas dans ses projets.

Puis surtout, second point, ils semblaient ne pas être les seuls à avoir eu quelque léger soucis. Un message vocal les informa rapidement que la deuxième escouade était aussi tombée sur un problème de taille. Des ennemis, des engeances du chaos, ça, c'était à prévoir. Mais s'il y a bien une chose sur laquelle Aestaban ne s'était pas attendu à tomber, c'était bien celle-ci : un Astartes.

Il en avait déjà entendu parler, comme tous les membres de la Garde, et sans doute comme tous ceux de l'Imperium. Des guerriers surhumains, possédant des capacités au-delà de tout ce qu'un homme comme lui pourrait jamais espérer posséder. Les anges de l'Empereur, comme on les appelait parfois. Le problème étant que certains d'entre eux s'étaient tourné en démon. Combattre un Astartes était proche du suicide, même s'il ne semblait ici y en avoir qu'un seul. Il était difficile de différencier la réalité de l'aura mythique qui les entourait, mais vu la panique qui émanait du capitaine Radja, Aestaban n'avait aucun mal à croire que les rumeurs au sujet de ses monstres étaient vrai : s'ils ne se montraient pas extrêmement prudents, sans doute que cette chose n'aurait aucun mal à tous les massacrer. Ce qu'il avait déjà commencé à faire visiblement : l'Alcatran ne put s'empêcher d'hausser un sourcil lorsque le capitaine aborda l'état de Lorenzo. Autant dire qu'il n'allait pas rester le bras croisés.

Ce fut une des éclaireuses qui prit tout d'abord la parole : une locale, s'il avait bien compris, ce qui expliquait sans doute pourquoi il ne l'a connaissait que peu. Pour une raison ou une autre, elle semblait s'atteler à remonter le moral du lieutenant, visiblement dépassé par la situation. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle ne semblait pas avoir froid aux yeux ! Elle s'attendait à quoi sérieusement, taillader l'Astartes à mort avec son couteau à beurre ? C'était à se demander qu'il devait craindre entre elle et lui... Néanmoins, son plan avait le mérite d'être relativement cohérent : sans doute que pour percer l'armure d'une telle machine de guerre, ils allaient avoir besoin des plus gros calibres disponibles.
Tamblyn ne semblait pas franchement enchanté, de son côté, ce qui ne l'étonnant pas réellement.


Mais pour sa part, la décision était d'hors et déjà prise. Il devait suivre les ordres, comme toujours, et aider tout ce petit monde avant que son ami ne se fasse déchiqueter. Dans quoi est ce qu'il s'était encore embarqué...

- Je suis d'accord avec ... Tallgott ? Pas moyen qu'on laisse un ennemi se balader en liberté dans notre dos, Astartes ou pas. Il est seul de ce qu'on en sait, et une autre occasion comme ça ne se présentera sans doute pas. Alors autant en profiter.

Il était un peu anxieux à l'idée d'affronter ce genre de béhémoth bien sûr, mais l'Alcatran commençait doucement à se réveiller. La tourelle n'était qu'un échauffement. Maintenant, il était temps de participer au vrai combat. Et ça, c'était ce qu'il avait toujours fait de mieux.

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 30 sept. 2019, 12:58
par Lucius Aurelius
Segmentum Pacificus, Elona, Spatioport Primaris, 999.M41. 01h30.

La soudaine diplomatie et démocratie que tenta d’instaurer Djamena dans l’escouade, n’eut pas l’effet escompté. L’indigène de la planète, la jeune Taille Tallgott prit la parole et s’accapara le rôle de commandement. Anatoli raffermit la prise sur son arme devant une telle insubordination, mais il se calma bien vite lorsque l’élonith dévoila ses intentions et qu’il vit que le caporal Geist allait aussi dans son sens.

Aïcha Djamena était un peu honteuse. Elle n’avait pas voulu faire preuve de faiblesse. Bien que la mort de Madji l’ait clairement affectée, elle avait juste voulu donner à l’escouade les clés de leur destin. Personne ne l’avait visiblement compris, hormis peut-être la seconde classe Tamblyn qui semblait atterrée par les vociférations vindicatives de Taille Tallgott. Quoi qu’il en soit, ils avaient choisis leur destin. Ils allaient affronter cet astartes. Un monstre de muscle et d’adamantium qui pourrait bien les exterminer tous autant qu’ils étaient. Il était vrai que tous ensemble ils pourraient en venir à bout, mais c’était se voiler la face que de croire que cela se ferait sans pleurs et sans larmes.

Aïcha Djamena, rétablit dans son rôle de chef d’escouade après la tirade de Tallgott, entraîna ses hommes au pas de courses dans les couloirs sombres du spatioport. Les cadavres étaient fréquents, mais par chance, il n’y avait nulle tourelle reconditionnée par ici. Les employés de ces bureaux qu’ils traversaient semblaient avoir été massacrés à courte distance par des munitions d’un calibre bien supérieur à leurs propres armes. Surement des bolters, voire pire...

L’escouade 2 ne fut pas simple à trouver car aucun son, aucune fusillade ne semblait émaner du spatioport. Le calme était roi. Bien heureusement Taille avait enregistrée tous le plan du spatioport sur sa tablette de données. Leur course était uniquement rythmée par le bruit de leurs pas et de leur respiration. Ce n’est qu’au détour d’un couloir qu’ils tombèrent nez à nez avec l’escouade de Radja. Dans la panique, tous se visèrent de leurs fusils laser avant d’abaisser leurs armes, conscient qu’ils étaient alliés. Du moins c’est ce qu’essaya de comprendre le caporal Geist. Car l’arrivée en trombe et l’ouverture immédiate du feu par le fameux Astartes le fit paniquer et il ouvrit le feu à son tour sans prendre gare. Vassili en fit les frais. Une décharge laser partit de la bouche du fusil de Geist et heurta violemment la tenue pare-balle du Death Korps de Krieg. Le laser s’enfonça dans ses chairs en grésillant, et dans un hurlement il tomba à la renverse. Un peu secoué par ce qu’il venait de faire, Aestaban regarda les alentours, choqué, voyant tout au ralenti.

L’immense astartes portait une armure d’un gris très sombre aux livrées jaune et noir. Sur son épaulière droite il portait un immense insigne blanc qui représentait un casque de fer. Certains des gardes impériaux présents, parmi les plus érudits, surent de quelle légion de l’Empereur avait autrefois appartenu cet être. Mais c’était du passé. Autrefois un fier et honnête guerrier, vêtu d’une armure d’adamantium immaculée, il était désormais un monstre d’acier sans aucune pitié ni humanité. Son armure avait été reforgée afin qu’elle soit bien plus meurtrières. Des rangées de piques et de crochets métalliques parsemaient son armure afin que les corps à corps deviennent de véritables carnages. C’est d’ailleurs vers ce type de combat qu’il se rua. Le Capitaine Ali Radja semblait être sa cible. En pleine course, l’astarte lâcha une rafale de bolts en direction de Marcus. L’héroïque major qui avait pu permettre la fuite de son escouade au moyen d’une grenade photonique, fut fauché par les munitions explosives du bolter. Les bolts se plantèrent dans ses genoux avant d’exploser. Le pauvre homme se retrouva au sol, sur ses moignons. Le hurlement terrible qu’il poussa n’épargna personne. Empli de colère, son frère d’armes harakoni ouvrit le feu sur le traître en hurlant les pires jurons que pouvaient connaître un militaire. Personne ne le vit, mais derrière la verrière teintée de son casque carapace, Sextus lâcha une larme qui roula longuement sur sa joue. Elle ne put sécher que grâce à la chaleur que dégageait le fusil radiant laser utilisé à son plein potentiel.

Approchant dangereusement d’Ali Radja, le capitaine de l’escouade ne put son salut que grâce à un tir très bien ajusté de Tamblyn dans une jointure au niveau du genou de l’armure du Space Marine. L’Iron Warriors posa un genou au sol, visiblement affecté par ce tir de la jeune femme. Tous, hormis Djamena et Taille, profitèrent de ce moment de répit pour faire feu de toutes leurs armes. L’armure noircie et fuma, l’astartes grogna. Il semblait salement amoché, mais bien décidé à ne pas mourir. Ces gardes avaient attisés sa colère et cette dernière était bien plus forte que tout autre sentiment. Ces vermisseaux du faux-empereur devaient mourir. Dans un acte douloureux et courageux, l’astartes se remis debout en grognant, et d’une main, mis en joue le Capitaine Ali Radja. De l’autre main, l’astartes dégoupilla une grenade qu’il lança en direction dans le tas. Tous se mirent à couvert sauf trois personnes. Le capitaine Ali Radja, paralysés par le monstre d’acier qui se tenaient devant lui et qui le visait de son énorme bolter. Le Major Marcus qui ne pouvait pas bouger et qui perdit définitivement ses membres inférieurs avec l’explosion de la grenade antichar. Et enfin, Aïcha Djamena qui lâcha une énorme salve de son lance plasma. Celle-ci transperça l’armure du Space Marine de part en part. Ce dernier, surpris, baissa son arme, regarda son bas ventre, puis dans un grognement amplifié par son vox, il tomba en arrière.

Tous les soldats plaqués au sol se relevèrent progressivement, plein de poussières, se demandant ce qu’il s’était passé et pourquoi une forte odeur d’ozone planait dans le couloir. Cette réponse était devant eux. Aïcha Djamena se tenait fièrement, son lance plasma encore fumant. Elle décocha un grand sourire ironique à Kaitlyn Galate qui ne put râler, tant l’acte de la lieutenant avait été admirable. Malgré les tirs incessants, rien n’avait pu mettre un terme à la vie de l’astartes. Elle seule y était parvenue. Le Space Marine, gisait au sol, éventrée, ses lentilles optiques éteintes. Seul l’énervant vrombissement du moteur de son armure énergétique témoignait de sa vie passée.
Reprenant leurs émotions, ils se bousculèrent tous au chevet des blessés. Vassili grognait sa colère vis-à-vis du Caporal Geist alors que Borodine lui prodiguait des soins sur son épaule amoché. Sextus était penché sur son supérieur, l’air triste. Marcus était au bord de la mort. Son sang s’écoulait à flot de son tronc qui avait autrefois servi de base pour ses jambes. Il y avait très peu de chances pour que Marcus survive. La blessure était très grave et il serait un lourd fardeau pour la suite s’ils devaient le traîner jusqu’à un lieu plus sûr. Sextus le savait, mais il ne pouvait s’y résoudre. Marcus avait été son supérieur depuis bien des années et il lui avait tout appris. Il ne pouvait l’abandonner là. Qu’aurait-il fait à sa place ? Il n’en savait rien, et le Major était dans l’incapacité de lui répondre, tant il délirait sous les effets de la douleur. Lorenzo, lui, jurait de tous les noms. Il était blanc comme un linge et il n’avait pas encore pris pleinement conscience de la perte de son bras gauche. Qu’est-ce qu’il s’est passé, qu’est-ce qu’il s’est passé, répétait-il sans arrêt à l’intention de Kaitlyn Galate qui faisait de son mieux pour le soigner. Par chance le bras avait été « proprement » arraché, il ne restait pas de résidus métalliques. Le lieutenant s’acharnait à faire stopper l’hémorragie, mais en vain. Chaque nouveau bandage se teintait instantanément de sang. Après plusieurs essais, Galate se résolut à laisser comme ceci pour l’instant. Lorenzo devrait tenir comme ça en attendant des soins meilleurs.
Jet de soins de Kaitlyn Galate (HAB)= 14. 11 HAB + Bonus +2= 13 (Echec)
A des centaines de mètres de là, dans un couloir baigné de sang, le cadavre éclaté de Madji attendait bien sagement. Était-il condamné à reposer ici ?

Alors que les soins médicaux atteignaient leurs paroxysmes et que le teint de Radja passait de blanc albâtre à beige clair, une alarme se fit entendre dans tout le bâtiment et des gyrophares rouges se mirent à clignoter intensément. Visiblement le courant n’était pas totalement coupé dans le spatioport. Ou peut-être n’était-il pas à la disposition de tout le monde. Au vu des événements récents il était très probable que l’alarme ait été déclenchée pour eux. Il fallait agir et promptement. Mais comment ? La morale, la mission ou la fuite ?

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 30 sept. 2019, 12:59
par Lucius Aurelius
► Afficher le texte
L’affrontement n’avait duré que quelques instants et comme Taille l’avait prévu l’Astarte renégats avait plié sous le nombre. Même si la stratégie avait fonctionné elle ne se permettrait pas d’affirmer que Radja ou Djamena n’avaient pas l’étoffe de meneurs surtout qu’elle ne les connaissaient pas beaucoup. Pourtant au fond d’elle elle savait que sa place n’était pas dans les soldats du rang, un jour ou l’autre c’est elle qui donnera les ordres…

Le lance plasma du lieutenant Djamena avait mis fin à la misérable existence du renégat, malheureusement l’audace des gardes impériaux leur avait coûté des vies.
C’est là que résidait la puissance de l’imperium noté noir sur blanc dans le Credo Imperialis, et il leur fallait des dirigeants inflexibles. La jeune soldate souriat intérieurement de ses pensées en se voyant vêtue d’un uniforme de commissaire…

Taille venait tout juste de retrouver Anoki, la seule personne à qui elle tenait dans ce groupe hétéroclite et pourtant la première classe Tallgott était attristée par la souffrance du major.
Elle venait de voir tomber un homme qu’elle commençait tout juste à apprécier. Heureusement elle avait enfin retrouvé son jeune compagnon Élonith et elle s’était d’abord empressée de le rejoindre pour s’assurer qu’il n’avait pas été blessé pendant l’affrontement. En se mettant à ausculter rapidement son compatriote à la recherche d’éventuelles blessures.

— Tout va bien Ani ? — Tu as toujours ta cornemuse ? fit-elle en voyant dépasser un des becs de l’instrument du barda du soldat.

Malgré la joie que Taille éprouvait de retrouver son ami sain et sauf, dans l’immédiat la jeune Élonith ne pouvait se résoudre à abandonner le major Marcus. Et invita instantanément son morceau d’Elona a la suivre pour rejoindre Sextus.
Le corps meurtri du major Marcus gisait au sol, au bord de la mort, Sextus était à son chevet et semblait au bord de la folie.
Elle se penchât sur le corps délirant du sous-officier et s’adressa à Sextus qui paraissait au bord de la crise de nerfs.

— On ne peut pas le laisser comme ça, tu as quelque chose pour le soulager ? J’ai de la peau synthétique, ça peut peut-être stopper l’hémorragie ?

Taille ne prendrait pas part au débat sur la poursuite ou non de la mission, préférant faire tout son possible pour Marcus avec le soutient d’Anoki bien entendu.
La belle Élonith se doutait bien que le lieutenant Djamena avait dû se remettre de son coup de mou suite à sa victoire face à l’Astarte et saurait parfaitement conseiller le capitaine Radja dans la marche que la section devrait suivre pour le déroulement de la mission.

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 08 oct. 2019, 16:00
par Lucius Aurelius
Segmentum Pacificus, Elona, Spatioport Primaris, 999.M41. 02h00.


La panique qu’avaient causée les alarmes était réelle. Les morts et les blessés avaient déjà bien entamés le moral des survivants. Alors maintenant, sachant qu’ils étaient toujours traqués. Ils étaient encore plus inquiets de leur futur. Si jamais ils en avaient un.

Depuis le début des ennuis, la capacité de commandement du groupe avait pas mal régressée. Les Tallarn semblaient dépasser par les évènements et les Krieg ne savaient visiblement rien faire si on ne leur ordonnait pas quelque chose. Quant aux autres, ils essayaient de calmer tant bien que mal la terreur qui s’emparait de leurs esprits. Le râle des blessés conjugué au hurlement de l’alarme empêchait les militaires de réfléchir correctement. Tous ne savaient plus quoi faire, personne ne prenait d’initiative. La mission semblait être un concept lointain qui n’avait plus aucun sens dans le moment présent. Le spatioport était probablement infesté d’ennemis et le QG du général Giordano était surement tombé aux mains de l’ennemi. Devait-il contacter ce dernier, bien qu’ils n’aient pas encore accomplis leur mission ? Les plus droits et loyaux le voulait. Mais une partie grandissante du groupe ne pensait désormais plus qu’à foutre le camp d’ici. A quoi bon risquer sa vie, alors que tout le monde sur cette planète était foutu ?

Au milieu de ce capharnaüm, Taille ne se préoccupait que très peu de la suite des événements. La jeune femme était concentrée sur l’instant présent. Elle était partagée entre la joie de retrouver son ami de toujours, Anoki, et la grande tristesse de voir le Major Marcus dans un si mauvais état. La détresse de Sextus qui voyait son supérieur et ami mourir, n’arrangeait rien. Epris d’empathie et de bonté, Taille fouilla dans son barda pour en dégager un kit de peau synthétique. Cela paraissait dérisoire, voire risible de soigner une blessure si grave avec si peu de matériel, mais Taille essaya. Peu importe ce qu’il se passerait par la suite, il était de son devoir de tenter de sauver cet homme mourant.
-Test de soin de Taille pour sauver Marcus :17=Raté
-Test de survie de Marcus:5=Réussite
Les techniques de soin de Taille étaient catastrophiques. Pour sûr, la jeune femme était une militaire, pas un médecin. Il faut dire que le sang coulait en abondance de la plaie de Marcus, et la peau synthétique n’était vraiment pas recommandée pour une affluence de sang, pareille. Quoi qu’il en soit, pour l’instant, le major tenait le coup, bien que tous ne lui donne pas plus d’une heure à vivre.

A l’autre bout de la pièce, le lieutenant Galate avait fini par réussir à soigner le bras de Vassili qui avait été amoché par Geist. Les blessures du groupe étaient pour l’instant fixées et Marcus était possiblement transportable, les hommes (et les femmes), pouvaient avancer. Avec l’alarme qui se faisait de plus en plus pressante, ce n’était pas vraiment une possibilité, c’était une obligation, il fallait bouger.

Alors que les hommes s’attendaient à un long débat sur la marche à suivre, une impulsion soudaine de Radja mit le groupe en route. La destination choqua plusieurs d’entre eux. La baie d’embarquement. Devant l’incapacité de rentrer en contact avec le QG et avec la menace qui couvait dans ce lieu, Ali Radja avait pris la décision qu’il pensait la mieux pour son escouade. Ils fallaient qu’ils foutent le camp d’ici. S’ils restaient ne serait-ce qu’une heure de plus, il est probable qu’ils ne revoient jamais la lumière d’un soleil. Surement qu’avec cette décision ils désobéissaient à des ordres, mais ces ordres n’avaient clairement pas prévus cela. Et si jamais il survivait, peut-être pourrait-il alerter la marine impériale sur les atrocités commises sur Elona. Ils étaient possiblement les seuls en mesure de quitter cette planète, ils devaient tenter leur chance. Elle ne se présenterait pas une deuxième fois.

L’escouade 1 et l’escouade 2 partirent plus soudées que jamais, en direction de la baie d’embarquement du spatioport Primaris. Ils n’étaient pas au bout de leurs efforts, d’autres mourraient en ce jour, mais ils portaient tous une nouvelle odeur sur eux. L’espoir.

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 22 oct. 2019, 18:19
par Taille Tallgott
Elle venait seulement de se rendre compte que les alarmes du spatioport c’était mises à hurler, elle était encore penchée sur le corps du major Marcus.
Partout autour d’elle, des éclairs rouges fusaient, attaquant cruellement ses yeux accoutumés à la pénombre.
Malgré tout ses efforts elle n’était pas arrivée à stabiliser l’état de l’Harakoni, et s’était donc résolue à le porter avec l’aide de Sextus.

À son changement de tour avec Ani, elle prit un moment et elle regarda autour d’elle, anxieuse. La lumière blafarde des lunes d’Elona se reflétait sur les façades, encore luisante d’eau de pluie. Il n’y avait rien aux alentours, pas d’arbre, pas d’animaux, pas même un seul malheureux insecte.
Il lui semblait, à cet instant précis, qu’elle avait tant marché qu’elle avait pénétré en une mystique partie du monde qui ne se trouvait nulle part. Que des couloirs à perte de vue, et cette route cimentée qui s’enfonçait dans la gueule béante de la nuit. Avaient-ils choisi la bonne direction ? Quel chemin avaient-ils emprunté, déjà ?
Elle ne se souvenait plus et elle n’avait pas pris le temps d’observer l’itinéraire tracé sur sa tablette de données. Elle s’était contentée de suivre le groupe sans se poser de questions, elle avait l’impression qu’un énorme nuage de brouillard se trouvait à l’endroit où son cerveau aurait dû être. Elle se sentait à bout de force.

Une porte s’était ouverte. Soudain, un grand coup de vent souffla, et un bruit sourd, strident, parvint aux oreilles de la jeune Élonith. C’était comme si des milliers de voix gémissaient, hurlaient et se lamentaient toutes en même temps. Elle plaqua ses mains des deux côtés de sa tête et se replia sur elle-même, mais elle les entendait toujours. C’était pire que la folie, c’était insupportable ! insoutenable !

— Taisez-vous, taisez-vous !

Une deuxième porte s’ouvrît et un nouveau coup de vent souffla, d’intensité double à celle du précédent, et les cris redoublèrent d’ardeur. Par-delà le désespoir, par-delà la tristesse, elles semblaient enragées. Elles hurlaient, et hurlaient, et hurlaient, et rien ne pouvait les faire taire.

Le commando était à peine arrivé dans la baie d’embarquement, la jeune Élonith aurait dû être soulagée par la fin du périple qui s’annonçait. Pourtant c’était tout le contraire, c’était comme si elle pouvait ressentir la peine de toute la vie qui peuplait la planète meurtrie par le Chaos.

— Feith !

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 23 oct. 2019, 14:02
par Lucius Aurelius
- Kar est mort ?

- Oui. On a perdu son empreinte vitale, ses cœurs se sont éteints.

- Quel abruti. Il a toujours été le plus faible d’entre nous. Jamais il n’a su contenir sa rage. Je lui avais pourtant donné des ordres, et malgré ça il n’en a fait qu’à sa tête. Comme ces chiens de la XIIème, il n’a jamais su comprendre la subtilité de la voie sanglante. Désormais, Khorne l’a rappelé à lui.

- Il suffit, trancha un inquiétant personnage qui cachait son visage sous une épaisse capuche rouge sombre. Sa voix était si robotique que sa gorge ne semblait pas contenir de cordes vocales humaines.

Bien que d’une force physique bien supérieure, aucun membre de l’escouade Mandrax n’osa répondre au visage qui se dissimulait sous la capuche cramoisie. L’escouade reprit alors en silence, le chemin de l’objectif. Cette planète était condamnée et personne n’en ressortirai. Elonith, Cadiens, Alcatran, Krieg, Harakoniens, Elyséens, Mordiens ; tous seraient anéantis. Même les Tallarns verront leurs âmes s’embraser sous les rires moqueurs des dieux noirs. Surtout les Tallarns.

- Quand on dit qu’en cas d’apocalypse, seul la vermine survit, c’est invariablement vrai. Les Tallarns en sont la preuve. Mais bientôt ils perdront leur foutu fierté et connaîtront enfin la peur, la vraie ; la terreur… Et pour cela, il nous faut des messagers….

- Après plus de 9 millénaires nous revenons enfin. Le Cursus d’Alganar sera à nous. Définitivement.

- Elle est prête, demanda l’homme à la capuche.

Plusieurs cliquetis étranges sortir de son chaperon lorsqu’il finit sa phrase. Cette créature semblait bien plus mécanique qu’organique.

- Oui, elle l’est. La vengeance est un des moteurs les plus puissants de l’être humain, conclua le chef de l’escouade Mandrax.
Segmentum Pacificus, Elona, Spatioport Primaris, 999.M41. 04h00.


Le petit contingent de gardes impériaux s’était frayé un chemin dans le dédale de couloirs, jusqu’à la baie d’embarquement, sans aucun contretemps. L’ambiance était morose, personne ne se parlait, mais tout était loin d’être tout noir pour les soldats de l’Imperium. La baie d’embarquement, leur porte de sortie de ce monde à l’agonie, s’étendait désormais devant eux. Il y avait bien moins de vaisseaux qu’il devait y en avoir en temps normal, mais la baie était tout de même clairsemée de quelques vaisseaux. La plupart étaient de tonnage faible, mais bien assez suffisant pour les faire quitter Elona. Tous avaient des moteurs warp et tous étaient en mesure d’accueillir au minimum une vingtaine de membres d’équipages. La seule question qui subsistait dans l’esprit des gardes impériaux était ce qu’ils allaient faire une fois loin de cette planète ? Ils étaient de mondes différents, ils partageaient des vues différentes ; ou iraient-ils ?

La réponse était incertaine dans tous les esprits, mais dans l’immédiat, des actions s’imposaient. En effet devant eux, à une trentaine de mètres, la soute d’un vaisseau était grande ouverte, prête à accueillir en son sein les rescapés de ce monde en perdition. Le vaisseau avait l’air d’être de conception ancienne, mais sa charpente était solide. Pour atténuer l’âge de cette vénérable machine, la peinture avait été refaite aux couleurs des régiments d’Elona. D’allure, il était désormais clinquant. En se penchant mieux sur la question et en observant plusieurs points techniques, on pouvait remarquer que ce véhicule était un vaisseau-école servant aux jeunes recrues qui s’essayait au saut Warp. Peut-être une aubaine pour nos compagnons qui avaient pour la plupart des connaissances navales plus que limitées. Dans ce domaine, il n’y avait que le lieutenant Galate qui sortait à peu près du lot. Et encore, ses connaissances étaient plus aériennes que navales. Mais où ils en étaient rendus, il fallait prier l’Empereur pour que cela suffise. Désormais, tous se regardaient sans prendre de décisions. Ils avaient tellement courus après l’espoir au cours de cette longue journée, que maintenant qu’ils se trouvaient juste devant, ils hésitaient à prendre sa main tendue.
Jet de survie de Marcus: 9 réussite.
Dans un grand silence et comme un bras d’honneur fait à cet espoir tant attendu. Une, ou plutôt des ombres se glissèrent au bord de leur conscience, prêt à les achever. Pour Marcus c’était la douleur qui lui assaillait tous les sens. Il souffrait, mais pour l’instant, il survivait. Pour Taille, c’était la fatigue qui s’emparait autant de son corps que de son esprit. Elle était si forte que pour échapper à ses maux, son esprit semblait tendre la main à la folie. Pour Umah Tamblyn, c’était la peur. Une peur qui paralysait progressivement tous ses sens, alors que pourtant, les menaces semblaient se faire moins précises. Bien que l’alarme rugisse toujours autant. Mais pour les autres, et finalement pour tout le groupe, les ombres étaient bien plus réelles, bien plus physiques, bien plus pressantes. Sans qu’ils ne le remarque ou l’entende, un groupe de space marines s’était positionné de part et d’autres de leurs groupes. Devant eux, l’ouverture béante de la soute du vaisseau leur tendait les bras. A gauche, à plus d’une centaine de mètres, se tenait trois marines du chaos. A droite, à une distance équivalente, deux autres guerriers regardaient le groupe impérial, sans bouger. A leur tête, un homme sinistre encapuchonné, les observait lui aussi. Son armure était plus légère que les autres, mais il n’y avait pas à douter qu’il était tout aussi redoutable que ses compagnons. Les guerriers déchus avaient une allure sinistre et inquiétante, mais étrangement leurs gestes ne collaient pas avec leur aspect. Ils ne paraissaient pas menaçants. Les marines tenaient leurs bolters nonchalamment, sans agressivité. Sans un bruit et sans une parole, ils toisaient le groupe impérial, par leurs optiques intégrés à leur casque. Les impériaux se dirigeait vers leur porte de sortie, la soute du vaisseau, et à ce qu’il y paraissait, les marines ne faisaient rien pour les en empêcher. Comment les militaires loyalistes allaient-ils réagir à cette situation incongrue ?
Jet de perception de Taille pour connaitre le type des ennemis: 5. réussite.
Jet de perception pour connaitre les stats des ennemis : 4. Réussite.

- Profil de Space Marine Iron Warriors x4

For: 11 | End: 13 | Hab: 11|| INI: 11 |CHA: 10| INT: 10| ATT: 12| PAR: 12| Tir: 13| |NA: 1| Pvs: 100|

ADRESSE AU TIR - CONNAISSANCES TACTIQUES - FORMATION AUX ARMES - IMMUNITÉ AUX POISONS – INTIMIDATION – RECONNAISSANCE DES PIEGES – TRAVAIL DU METAL- SURVIE EN MILIEU HOSTILE- CORRUPTION – COUPS ASSOMMANTS
Armure MK IV (23 de protection sur tout le corps)
Bolter
Dague
Grenade Frag (5) Grenade antichar (1)

- Profil du chef d’escouade Iron Warriors

For: 14 | End: 13 | Hab: 12|| INI: 12 |CHA: 10| INT: 10| ATT: 12| PAR: 11| Tir: 14| |NA: 2| Pvs: 110|

COUPS PUISSANTS – CONNAISSANCE TACTIQUE - ADRESSE AU TIR - FORMATION AUX ARMES - IMMUNITE AUX POISONS – INTIMIDATION – RECONNAISSANCE DES PIEGES – TRAVAIL DU METAL- SURVIE EN MILIEU HOSTILE- CORRUPTION – COUPS ASSOMANTS – COUVERTURE
Armure MK IV Imperial Maximus (23) tout le corps
Bolter Stalker
Epee tronçonneuse
Grenade Frag (5), Grenade antichar (2)

-Profil de l’Heretek

For: 10 | End: 10 | Hab: 12|| INI: 12 |CHA: 10| INT: 13| ATT: 11| PAR: 10| Tir: 12| |NA: 2| Pvs: 85|

LINGUA TECHNIS – TECHNOMAITRISE – ACUITE AUDITIVE – ACUITE VISUELLE – AMBIDEXTRIE – ANTICIPATION – CALCUL MENTAL – DETECTION DES ALARMES – LOGIQUE – MEMOIRE – ORIENTATION – PIRATAGE – RECONNAISSANCE DES PIEGES – RESISTANCE ACCRUE – VISION NOCTURNE – SIXIEME SENS
Mecadendrite utilitaire (Notamment, Auspex, découpeur laser (Les attaques au CC compte comme perforante (10), comm vox, multi clé, pix enregistreur)
Armure du Méchanicum (20) Tout le corps
Pistolet Bolter
Poing Tronçonneur

*Alors du coup vous vous trouvez en gros au milieu. Devant à 30 mètres, il y a le vaisseau ouvert. A gauche, à 120 mètres, il y a 2 marines et le chef d'escouade. A droite à 120 mètres, il y a deux marines et l'Heretek. Voilà! Bonne chance!

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 04 nov. 2019, 19:33
par Taille Tallgott
Par je ne sais quel miracle, notre groupe s’était frayé un chemin dans le dédale de couloirs, jusqu’à la baie d’embarquement.
L’ambiance demeurait morne, personne ne discutait, heureusement pour nous la baie était tout de même clairsemée de quelques nefs.
Je relâchais finalement le major le laissant aux bons soins de Sextus et Anoki.
Les cris continuaient à peser sur ma conscience. Mais j’essayais de m’en distraire en observant au-devant, la salle d’embarquement pour y dénicher un moyen de transport.

— Je n’y connais rien en vaisseaux, lequel choisir ? Se demanda Taille à voix haute.

À une trentaine de mètres, je pouvais distinguer la soute ouverte d’un vaisseau, apparemment l’aéronef aux couleurs des régiments d’Élona qui paraissait prête a partir, la chance avait peu être tournée...
C’est donc tout naturellement et sans concertation que notre groupe se dirigeât vers le vaisseau prêt à décoller. L’alarme rugissait toujours autant et les éclairages nappaient de rouge les environs.
La première classe Tallgott continuait de marcher, tant bien que mal car les voix dans son esprit étaient constamment présentes, elle se demanda si les autres les entendaient aussi, mais ne se risqua pas à le leur demander.
Soudainement, les fantômes se firent plus réels, plus tangibles, plus visibles. D’autres Space marines Renégats émergèrent de part et d’autre de notre groupe.

Taille fut l’un des premiers soldats impériaux à s’en rendre compte, analysant méthodiquement les ennemis.

— Par Feth ! On a de la compagnie !

À droite, à une centaine de pas, trois guerriers contemplaient notre groupe, sans s’agiter.À leur tête, un homme sinistre encapuchonné, assurément un technopretre renégat.
À notre gauche, à plus d’une centaine de mètres, se tenait trois autres suppôts du chaos l’un d’entre eux semblait plus redoutable que ses semblables, sans aucun doute leur chef d’escouade.
Les impériaux salis avaient une apparence menaçante et angoissante, mais étonnamment leurs gestes ne collaient pas avec leur aspect. Ils ne paraissaient pas agressifs.
Les marines tenaient leurs bolters passivement, sans animosité, mais pourquoi ? Le premier renégat nous avait traqués comme du gibier, mais ceux-ci ne semblaient pas belliqueux, avaient-ils peur de nous, ou alors il nous jaugeait avant de lancer l’assaut.
Sans un bruit et sans une parole, ils nous toisaient comme un enfant regarde un groupe d’insectes peut-être qu'ils nous étudiaient.

Sans trop de convictions, nous nous dirigions vers la soute du vaisseau, et à ce qu’il y paraissait, les marines ne faisaient rien pour nous en empêcher. Cette situation sentait le piège à plein nez, à n’en point douter…

— Ani ? Tu en penses quoi ?

Le signe que lui répondit son binôme ne lui donna aucun doute, il y avait un gros pourcentage de chance pour qu’ils aient affaire à un coupe-gorge.

— je te laisse le major, je par devant.

La jeune Élonith prit un peu d’avance sur le groupe des blessées qui trainaient à l’arrière puis rejoignit rapidement l’avant de la compagnie pour rallier le capitaine Radja.

— Capitaine, ça parait trop beau, vu le comité d’accueil. Taille illustra ses propos en montrant à son supérieur les ennemis qui venaient d’apparaitre de part et d’autre.

— Plus que trente mètres. Permettez-moi de prendre les devants dans le but de m’assurer que le vaisseau est bien vide, tenez-vous prêts.


Puis sans se retourner, ni attendre le consentement du commandant, elle partit en avance sur le groupe pour affronter la chose qui se terrait dans la soute de l’aéronef.

— Au mieux je vais tomber sur les restes de l’équipage, au pire sur un traitre, mais au moins les autres pourront le neutraliser. Baisse bien la tête histoire de ne pas te faire tirer dessus par tes propres alliées.

Re: La seule journée paisible, c'était hier...

Posté : 05 nov. 2019, 12:41
par Lucius Aurelius
Segmentum Pacificus, Elona, Spatioport Primaris, 999.M41. 04h30.

Plein d’hardiesse, la jeune femme s’engagea dans le ventre de l’aéronef, sous l’œil observateur des space marines postés autour d’eux. Les surhumains bardés de fer ne bougeait pas. Pas d’un pouce. Avançant prudemment, dague de Waban serrée en main, la jeune femme semblait bien moins effrayée par les space marines que par ce qui pouvait se trouver tapi dans le vaisseau.
Jet de perception : INT+INI /2 = 9+12/2= 10.5 . Échec.
A l’intérieur, dans la plage arrière de débarquement de l’aéronef, tout était calme. Aucun son ne filtrait. Comme ils l’avaient tous remarqués d’extérieur, le vaisseau était de conception ancienne, mais en bon état. A plusieurs endroits la peinture était usée et des traces huileuses marquaient les murs. A n’en pas douter, ce transporteur était fréquemment utilisé avant l’invasion chaotique. Toutes ces observations convergeaient vers l’idée qu’il était un bien solide rafiot, une aubaine dans ce spatioport lugubre.

La suite de l’exploration de la jeune Elonith fut du même acabit. Le vaisseau était désert. Il n’y avait pas un bruit, pas la trace d’un quelconque intrus à bord. Taille était seule dans le ventre de l’engin volant. Le vaisseau était vaste et elle ne put donc pas en découvrir les moindres recoins. Il faut dire que le bestiau faisait une petite quarantaine de mètre de long et s’étendait sur trois étages. Il y avait des dizaines de pièces différentes et les lumières étaient très blafardes. Le cockpit se situait au deuxième étage sur la proue, et la salle des machines au premier étage sur la poupe. Après plusieurs minutes, la jeune elonith conclut que l’exploration avait été bien assez suffisante pour s’assurer qu’il n’y avait pas de menaces imminentes à bord. Il n’y avait pas de Marines du chaos, ni de renégats. Taille avait aussi pris soin de vérifier l’intégrité du vaisseau. Il n’y avait eu nul sabotage, les commandes et la radio marchaient à merveille et bien qu’il y fasse très noir, Taille n’avait découvert la moindre trace d’actes de malfaisance dans la machinerie. Le transporteur impérial semblait prêt à les accueillir et en mesure de les emmener loin de cette planète.

Sortant de la gueule du vaisseau avec ses bonnes nouvelles, Taille vit le capitaine Radja enfin reprendre la prestance et la détermination qu’il avait lorsqu’ils s’étaient rencontrés. Rapidement l’officier se résolut à prendre l’unique décision qui s’offrait avec lui. La fuite de cette planète mourante. Le vaisseau était acceptable, et désormais c’était quasiment acté ; les space marines ne tenteraient rien contre eux. Etrange, mais réel. Le gradé mit donc sur son ordre, tout le monde en branle en direction de l’aéronef. C’était l’heure du départ, l’heure de dire au revoir à cette planète de malheur ou ils avaient perdus tant. Taille était loin d’en être exempte, elle qui avait perdus amis, frères et très probablement famille. Sa vie venait de s’effondrer, mais peut-être qu’elle arriverait à s’en reconstruire une, sur les débris de la précédente.

Pendant ce temps-là, Kaitlyn Galate s’affairait aux commandes de l’engin. C’était la seule du groupe à avoir des connaissances dans ce domaine, bien que limité, et il y avait donc fort à faire. En attendant de recevoir des soins plus conséquents du lieutenant Galate, qui était aussi une des plus pointues en médecine, Umah et Sextus s’affairaient à tirer d’affaire le major Marcus, toujours au bord de la mort. Dans le reste du transporteur, les militaires investissaient leur nouveau véhicule à la recherche du moindre signe suspect, de la moindre chose qui pourrait les mettre en danger. A l’arrière de l’engin impérial, le capitaine Ali Radja était seul, lardant d’un œil mauvais les Iron Warriors qui le toisait. Ils se détestaient, et ce n’est pas cet étonnant acte de charité qui allait y changer quelque chose. Une poignée de secondes plus tard, le capitaine ferma définitivement l’ouverture arrière. Ils étaient désormais parés à s’échapper de cette planète. Il n’y avait maintenant qu’une chose à espérer, que le blocus chaotique soit aussi conciliant avec eux, que les Iron Warriors de la plage d’embarquement magenta…
► Afficher le texte